Lorsqu’on parle de difficultés financières, on peut entendre deux termes différents : FICP et interdit bancaire. Ces deux termes sont souvent confondus et pourtant, ils ne désignent pas la même chose. Dans cet article, nous allons vous expliquer la différence entre FICP et interdit bancaire.
Qu’est-ce que le FICP ?
Le FICP (Fichier national des incidents de remboursement des crédits aux particuliers) est un fichier tenu par la Banque de France. Il recense les personnes ayant des retards de paiement ou des incidents de remboursement sur des crédits aux particuliers. Il peut s’agir de crédits à la consommation, de prêts immobiliers ou encore de découverts bancaires.
Lorsqu’une personne est inscrite au FICP, cela signifie qu’elle a des difficultés financières et qu’elle n’a pas pu honorer ses engagements financiers. Cette inscription au FICP a des conséquences importantes pour la personne concernée : elle ne peut plus souscrire de nouveaux crédits, de nouveaux prêts immobiliers, ou encore devenir caution d’un tiers.
L’inscription au FICP dure cinq ans, sauf en cas de remboursement anticipé ou de procédure de surendettement.
Qu’est-ce que l’interdit bancaire ?
L’interdiction bancaire est une mesure plus spécifique que l’inscription au FICP. Elle est décidée par la Banque de France lorsqu’une personne a émis un chèque sans provision et que ce chèque a été rejeté par la banque.
Lorsqu’une personne est interdite bancaire, elle ne peut plus émettre de chèques pendant une durée de cinq ans. Cette mesure peut également être levée de façon anticipée si la personne concernée régularise sa situation.
Contrairement à l’inscription au FICP, l’interdiction bancaire n’a pas d’impact direct sur la capacité de la personne concernée à obtenir un crédit ou un prêt, toutefois, l’obtention d’une carte bancaire peut être compliquée, dans quel cas l’utilisation d’une carte PCS Mastercard peut représenter une alternative intéressante.
Quelles sont les différences entre FICP et interdit bancaire ?
La principale différence entre FICP et interdit bancaire est liée à leur objet : le FICP concerne les incidents de remboursement de crédits, tandis que l’interdiction bancaire concerne les chèques sans provision.
Par ailleurs, les conséquences de ces deux mesures sont également différentes. L’inscription au FICP interdit à la personne concernée de souscrire de nouveaux crédits ou prêts immobiliers, alors que l’interdiction bancaire ne limite pas directement cette possibilité.
Enfin, les durées d’inscription sont également différentes : cinq ans pour l’interdiction bancaire, sauf si la personne régularise sa situation, et également cinq ans pour le FICP, sauf en cas de remboursement anticipé ou de procédure de surendettement.
Comment sortir du FICP ou de l’interdiction bancaire ?
Pour sortir du FICP, il est nécessaire de rembourser les crédits en retard. Ensuite, l’organisme prêteur doit informer la Banque de France de la régularisation de la situation, qui procédera à la radiation de l’inscription.
Pour sortir de l’interdiction bancaire, il est nécessaire de régulariser la situation auprès de la banque qui a rejeté le chèque sans provision. Si le chèque a été émis de façon involontaire, il est possible de contester l’interdiction bancaire devant le tribunal d’instance.
Comment éviter le FICP ou l’interdiction bancaire ?
Pour éviter l’inscription au FICP, il est important de respecter ses engagements financiers et de rembourser les crédits en temps et en heure. En cas de difficultés financières, il est important de contacter son organisme prêteur pour trouver une solution amiable.
Pour éviter l’interdiction bancaire, il est important de vérifier que l’on dispose des fonds suffisants sur son compte avant d’émettre un chèque. Il est également possible de souscrire une assurance chèque impayé qui permet de couvrir les éventuels rejets de chèques.
En conclusion, le FICP et l’interdiction bancaire sont deux mesures distinctes qui ne doivent pas être confondues. Le FICP concerne les incidents de remboursement de crédits, tandis que l’interdiction bancaire concerne les chèques sans provision. Les conséquences de ces deux mesures sont différentes, mais dans tous les cas, il est important de régulariser sa situation pour sortir du FICP ou de l’interdiction bancaire.
FAQ FICP et Interdiction bancaire
Est-ce que l’interdiction bancaire peut être levée de façon anticipée ?
Oui, l’interdiction bancaire peut être levée de façon anticipée si la personne concernée régularise sa situation auprès de la banque qui a rejeté le chèque sans provision.
Est-ce que l’interdiction bancaire a un impact sur la capacité à obtenir un crédit ?
Non, l’interdiction bancaire n’a pas d’impact direct sur la capacité à obtenir un crédit ou un prêt.
Est-ce que l’inscription au FICP peut être levée de façon anticipée ?
Oui, l’inscription au FICP peut être levée de façon anticipée en cas de remboursement anticipé ou de procédure de surendettement.